Le défilé des autorités civiles et militaires et des associations d’anciens combattants, parti des arènes, était ouvert par des véhicules de reconstitution de l’association ETO30 et les porte-drapeaux.
Après le dévoilement de la statue du résistant Jean Moulin par Jean Denat, maire et et le sculpteur Nicolas Viry, des colombes lâchées par l’Entente colombophile de Camargue se sont envolées, tel un message pour la liberté.
La statue est tournée vers la ville pour que le regard de Jean Moulin veille sur ses habitants. Ainsi, ceux qui circulent sur la place ou qui arrivent par la route le voient de profil.
La plaque commémorative gravée au nom des déportés Etienne Giran, Jacques Guigon et Marius Marquis a été dévoilée par Francine Cabane, présidente de l’AFMD30 (Amis de la Fondation pour la mémoire de la déportation et Jean-Luc Bernet de la Société d’Histoire Posquières-Vauvert.
Les discours de Jean Denat, maire, de Mathias Nieps, sous-préfet du Gard, de Francine Cabane, présidente de l’AFMD30 et les interventions de Jean-Luc Bernet de la Société d’Histoire, d’Alexandre Brignacca, professeur d’Histoire, des collégiens des classes citoyennes de la Vallée verte ont été ponctués de la musique jouée par Dorothée Fontcouberte au violon et des chants interprétés par Olivier Heyte, baryton.
Des capsules temporelles ont été enfouies avec la participation du centre de loisirs et de l’Ehpad l’Accueil, pour être réouvertes en 2045 pour les 100 ans de la fin de la 2de guerre mondiale.
Des bouquets déposées par les élèves des écoles Jean Macé et Notre Dame, les collégiens des classes citoyennes, l’AFMD30, la ville, la région, la préfecture, ont été déposés au pied de la nouvelle statue de Jean Moulin.