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Vauvert, terre de traditions taurines

Vous arrivez à Vauvert sur des terres de traditions ! Traditions qui font l’identité de la ville. Les courses camarguaises notamment animent la commune tout au long de l’année. Le taureau est ici le héros comme dans de nombreuses villes et villages de la région. Le taureau camarguais est reconnaissable par sa robe noire, sa taille et ses cornes. C’est un animal sauvage.

De mi-mars à fin octobre, des courses camarguaises se déroulent dans les arènes de Vauvert. La course camarguaise met à l’honneur d’abord le taureau. Un cocardier (un taureau expérimenté) et un raseteur (un homme) s’affrontent. Le raseteur doit essayer d’attraper des « attributs » sur le frontal du taureau : une cocarde, deux glands et deux ficelles. Les taureaux proviennent des manades voisines. Ce sont des élevages situés pour la plupart en Camargue ou en pays provençal et languedocien. Les animaux vivent dans leur milieu naturel et sont sélectionnés selon leurs performances durant leurs premières années.

Le livret de la « saison taurine » est disponible chez les commerçants et en mairie. Vous pouvez également le consulter en ligne en cliquant ici

La fête votive, temps fort de ces traditions camarguaises, se déroule en été (1er week-end de juillet pour Montcalm, dernière semaine de juillet pour Gallician et semaine du 15 août pour Vauvert). Durant une semaine, de nombreuses animations s’y déroulent : déjeuners au prés, abrivado (escorte des taureaux par les gardians depuis les prés jusqu’aux arènes), bandido (retour des taureaux le soir dans leurs pâturages), etc. C’est un moment festif pour la ville qui permet de créer une réelle convivialité entreVauverdois et qui est très apprécié par les vacanciers et amateurs régionaux de fêtes.

Courses et concours :

  • Le concours de manades (taureaux en compétition provenant de plusieurs élevages)
  • La royale (course composée des 6 meilleurs cocardiers d’un même élevage)
  • La course de taü (course de jeunes taureaux non castrés)
  • La course de vaches cocardières (course de vaches exclusivement)
  • La course de ligue (course de taureaux jeunes avec raseteurs débutants)

Un classement par points se fait durant la saison et les meilleurs sont invités à participer à la course la plus importante (Trophée des As).

Bon à savoir :

La ville offre aux nouveaux Vauverdois une carte d’adhésion d’un an aux arènes.

Fiches d'identité des manades dont le siège social se trouve sur la commune

Manade Blatière-Bessac

Quelques mots sur la manade…

La manade Blatière-Bessac a plus de 100 ans. Créée en 1921 par le grand-père, le père et l’oncle de Jacques Blatière. Il est la 3ème génération.
Aujourd’hui, les neveux de Jacques ont pris le relai. “C’est une passion qu’il faut réussir à modérer, afin d’allier travail et vie personnelle” explique Jacques Blatière.

La manade Blatière-Bessac compte un peu moins de 300 bêtes, environ 280 têtes : jeunes ou adultes, mères reproductrices etc. sur 400 hectares de pâturages. 350 hectares se trouvent sur Vauvert au domaine des Iscles, et d’autres terres sont sur la commune du Cailar Les Mauvinettes. La manade Blatière-Bessac a également un lot de chevaux châtrés, élevés pour les gardians. Chaque gardian a 1 ou 2 chevaux pour le roulement, si l’un a fait une course il doit se reposer, le gardian monte ainsi le second cheval. « La Camargue a gardé son authenticité grâce aux chevaux et taureaux de la Camargue » affirme Jacques Blatière.

Les animaux sont répartis en fonction du sexe, il y a un lot de mâles et un lot de femelles. Les gros mâles qui participent aux courses sont séparés des autres “en devenir”. De même, les femelles génisses sont séparées des femelles reproductrices. La manade ne fait pas d’abrivado ni de spectacles de rue, seulement les courses camarguaises.

Le manadier est également accompagné de gardians. Ceux de la manade Blatière-Bessac sont de la famille, des amis, des passionnés qui viennent donner un coup de main bénévolement.

Quelques mots sur les animaux…

Les mâles sont élevés jusqu’à 3 ans, ils testent ensuite la course, tout comme les vaches, afin de faire une sélection et obtenir des animaux combatifs pour les courses camarguaises. Ils se testent dans les écoles taurines, courses de taureaux jeunes, courses dans les villages. Le fait de tester les femelles permet de reconnaître leur caractéristique, si elles peuvent devenir vaches reproductrices ou non.

Les animaux ne sont pas entraînés, ils sont élevés naturellement. Si le taureau est bon, il continue les courses et se révèle petit à petit.
« Il est difficile de juger les possibilités du taureau car nous avons seulement 10 minutes de course pour estimer et apprécier ses qualités. (…) Le plaisir du manadier c’est d’assister à une course où le potentiel de son taureau est révélé » explique Jacques Blatière. L’animal qui n’a pas de qualité est vendu en viande de boucherie. Leur viande détient le label AOP taureau de Camargue. Cela permet à la manade d’équilibrer et varier leur pôle d’activités de revenus. La manade vend également le foin quand ils ont une plus grande quantité.

Dès 3 ans, les taureaux sont châtrés, il y en a seulement 1 sur 100 qui est entier. Le fait de les châtrer permet de donner de la fiabilité à leur comportement, d’éviter les bagarres en pâturages et les blessures. Cela permet de diminuer leur attrait agressif.

Journée type du manadier

Le manadier s’occupe de ses animaux, c’est une surveillance quotidienne. Il doit vérifier leur santé, les soigner dès qu’ils ont des blessures. Il doit vérifier les kilomètres de clôtures et les arranger dès l’automne, une fois les courses camarguaises terminées. Durant la période hivernale, le manadier s’occupe de l’affouragement lorsqu’il y a moins d’herbes, le stockage de foin… pour que tout soit prêt au moment venu pour la nourriture des animaux.

En période de course camarguaise, le manadier s’occupe de programmer en fonction des fêtes votives et des courses. Il faut ensuite attraper, acamper (réunir les bêtes), pour procéder ensuite au tri, les trier, les placer au toril, puis préparer la bête avant son entrée en piste avec la mise en place des attributs primés, l’encocardement etc.

Contact

Jacques Blatière 06 80 38 23 37

Pierre Bessac 06 26 46 71 22

Facebook : manade Blatière Bessac

Manade de la Clapière

Quelques mots sur la manade…

La devise a démarré en 1982 avec le père d’Olivier Bantzé. Il a début à son tour en 2007, avec son épouse, et leurs terres sont au Cailar, à Vauvert et à Caveirac.

La manade compte une centaine de bêtes sur environ 110 hectares. Ils ne font pas les abrivado, bandido et autres spectacles de rue, ils travaillent seulement sur la sélection et la course camarguaise. Ils mettent également des gites en location sur leur Mas situé au Cailar, et font également de la vente de viande en direct.

Les gardians qui accompagnent la manade de la Clapière ne sont pas salariés, ce sont des amateurs, amis. “C’est un noyau très familial” explique Olivier Bantzé.
Sa fille est d’ailleurs fortement impliquée avec son élevage de chevaux : Naomi Bantzé, championne d’Europe d’équitation de travail.

Quelques mots sur les animaux…

Nous avons les mêmes impératifs que l’éleveur bovin, la différence est le mode de manipulation des animaux. Nous manipulons à cheval avec une technique particulière. La contention est plus compliqué que les bovins domestiques” explique Olivier Bantzé

Journée type du manadier

Nous n’avons pas de journée type, c’est varié, c’est cela l’attrait du métier !” Olivier Bantzé.

Le manadier commence par la surveillance des bêtes, l’alimentation en fonction des périodes, le contrôle sanitaire des bêtes, le contrôle des clôtures et du package. Ensuite cela varie, soit il doit trier les animaux pour une course ou autre (le tri se fait à cheval pour déplacer les bêtes), soit en fonction de la période il doit s’occuper du foin, de la mécanique, de l’entretien des bâtiments et locaux (sans oublier le ménage et le linge lié à la location de gites). La partie commerciale est également à prendre en compte car il doit s’occuper du calendrier et des locations. Le couple fait également de la vente de viande donc ils doivent gérer la commercialisation en direct.

Contact

Olivier Bantzé 06 11 50 52 23

Anabel Jaussoin 06 16 18 70 57

Facebook  : manade de la Clapière

Manade Sylvéral

Quelques mots sur la manade…

La manade a été créée en 2004 par Magalie Renaud, fille d’éleveur de chevaux de Camargue, sur un domaine de plus de 160 hectares avec une centaine de bêtes. La manade Sylvéréal ne participe pas aux abrivado et bandido, seulement les courses camarguaises.

La manade Sylvéréal est la seule manade locale à mettre en pratique un mode d’élevage traditionnel (élevage de taureaux de Camargue destinés aux courses camarguaises) tout en pratiquant de la permaculture. ” Par exemple, j’ai des brebis et des chèvres qui me permettent de défricher les terres après les taureaux, ainsi que des abeilles dont le miel et la propolis m’aident à soigner les bêtes” explique-t-elle. La laine de ses moutons lui sert pour les tricots des enfants de sa famille, et la toison moins jolie part au potager pour empêcher le sel de remonter. En parallèle, Magalie Renaud fait également du riz.

La manade Sylvéréal fait également du tourisme avec des balades en petit train pour faire visiter le domaine avec démo, ateliers, et présentation des taureaux en liberté. Les visites touristiques se font toute l’année sur réservation pour les particuliers mais également les scolaires.

Les gardians viennent donner un coup de main, et répondent toujours présent. “C’est une grande famille, on a la famille de sang et la famille de cœur autour de la manade qui nous permet de bien travailler“.

Quelques mots sur les animaux…

Nous avons des taureaux mais aussi des chevaux. En ce moment j’ai une jeune jument avec laquelle je travaille régulièrement pour la faire progresser afin d’assurer le tri” explique Magalie Renaud.

Quand les taureaux sont jeunes, ils sont testés dans les écoles de raseteurs, ce qui permet de voir les aptitudes du taureau ou de la vache et permet aux jeunes de s’entraîner. En fonction du résultat, les taureaux intéressants seront engagés dans les courses en tant que taureaux jeunes au départ, puis évolueront petit à petit vers les courses aux As etc.

“Il n’y a aucune obligation pour l’âge de retraite du taureau, cela se fait en fonction du manadier et du taureau. Les taureaux cocardiers ont une carrière normalement plus longue que les taureaux barricadiers”.

Journée type du manadier

Les journées sont variées entre l’organisation de la manade et la partie touristique.
Le manadier doit faire le tour des animaux (brebis, chèvre, taureaux, chevaux…) et surveiller si tout va bien. Préparer les animaux pour la course camarguaise, programmer et gérer les réservations pour la partie touristique.

Contact

Magalie Renaud 06 84 49 90 34

Facebook  : manade Sylvéréal

Manade Saint-Louis

Quelques mots sur la manade…

La manade Saint-Louis existe depuis 1973, depuis 3 générations, et est gérée par la famille Groul, pour une superficie de 180 hectares avec un cheptel de 140 taureaux (compris vaches et veaux) et 15 chevaux.

Cette manade familiale organise des visites privatives en 4×4 d’une durée d’1h30 pour partir au cœur de la Camargue, ainsi que des visites en groupes sur les remorques tractées pendant 1h sur la propriété.

Les gardians viennent également les aider pour le bon fonctionnement de la manade et participer à toutes les tâches.

Quelques mots sur les animaux…

La particularité du taureau de Camargue c’est sa puissance, il est combatif, solide, emblématique et athlétique ! Il représente la force.” selon Jean-Claude Groul.

Journée type du manadier

La manade Saint-Louis s’occupe de son bétail, de nourrir les bêtes, les soigner, monter à cheval pour le travail de tri, sans oublier d’entretenir les pâturages.

Le manadier soit gérer son cheptel, gérer les courses camarguaises, la sélection de l’élevage, et le bien-être des animaux. Il doit surtout continuer à perdurer les traditions camarguaises ! ” explique Jean-Claude Groul.

Contact

Famille Groul 06 25 73 84 85

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